Secteur CPE
Du côté des intervenantes en centre de la petite enfance (CPE), aucune rencontre n’est prévue depuis la dernière qui s’est tenue le 25 mars, malgré les demandes répétées de la FIPEQ-CSQ pour instaurer un calendrier de rencontres de négociation. Devant ce manque d’engagement flagrant, la FIPEQ-CSQ confirme qu’elle se prépare à aller chercher un mandat pour mettre en œuvre des moyens de pression lourds si aucune première offre n’est déposée d’ici un mois. Pour la fédération, il est inconcevable de voir les discussions avancer avec une telle lenteur, et nous continuons de croire que malheureusement, les moyens de pression lourds sont les seuls leviers qui font réellement bouger les choses.
Secteur RSE
Au niveau du secteur des responsables en services éducatifs (RSE) en milieu familial régi et subventionné, les rencontres se font également rares, quoiqu’un peu plus fréquentes qu’à la table CPE. Pourtant, aucun dépôt gouvernemental ne pointe à l’horizon. Plus de six mois se sont écoulés depuis le dépôt de notre cahier de revendications syndicales et neuf rencontres ont servi à les expliquer. Il est également incompréhensible de constater l’absence d’une première offre du gouvernement. Les RSE, qui subissent d’ailleurs de gros impacts financiers en raison de la hausse du coût du panier d’épicerie, méritent de voir les discussions progresser et une nouvelle entente se concrétiser.
Citation
« Nous sommes très déçues du déroulement actuel des négociations, nous ne comprenons absolument pas pourquoi le gouvernement ne démontre pas plus d’engagements à négocier et trouver des ententes avec les intervenantes en petite enfance. Faut-il rappeler qu’il y a actuellement une pénurie d’intervenantes et que les poussées inflationnistes ont mis beaucoup de pression sur les intervenantes en petite enfance ? Notre demande est pourtant simple : nous voulons une première offre du gouvernement et un échange sérieux afin de trouver une entente. Si l’on se fie aux derniers mois et à notre situation actuelle, force est de constater qu’il semble être nécessaire d’aller jusqu’à des moyens comme la grève pour que le gouvernement se décide à négocier sérieusement », affirme Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
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