Coordination du Québec de la Marche mondiale des femmes - CQMMF
Les discours entendus tout au long de la campagne présidentielle ne peuvent faire autrement que de nous faire craindre le maintien des acquis durement obtenus. Et ce, alors qu’il reste tant à faire pour la protection des droits des femmes et pour tout ce qui concerne leur accès à des soins de santé, à l’indépendance économique et à la sécurité dans son sens très large.
L’élection des républicains n’est, et ne sera, pas sans impact. Nous devrons rester alertes, mais surtout, unies et solidaires. Une convergence des luttes s’impose. La convergence est possible puisque les causes de la pauvreté, de la violence, de la crise climatique et de l’effondrement de la biodiversité sont similaires.
En effet, les acteurs qui détiennent le pouvoir tirent leurs profits sur le dos du travail des femmes, des migrant.e.s ou littéralement directement dans les communautés des pays du Sud. Ces acteurs, qu’ils soient des gouvernements, des banques ou des entreprises transnationales mettent en place des mécanismes pour exploiter et s’approprier sans remords les ressources naturelles. Ils leurs accordent la valeur de ‘’ressource’’ que par l’opportunité de profit que ça peut leur procurer, au détriment de l’équilibre de la nature à maintenir pour la préservation du bien commun et du bien vivre. Bref, des droits collectifs.
La résistance féministe est nécessaire pour éviter la concentration du pouvoir aux mains de personnes ou d’institutions qui placent leurs intérêts privés au centre des priorités plutôt que le vivant.
Alors que le mouvement de la Marche mondiale des femmes s’organise à travers le monde pour la 6e édition de l’action mondiale de la MMF, c’est le moment d’élargir nos alliances, de nous solidariser, de se tenir coude à coude !
En marche vers 2025 !
C’est un appel à la résistance féministe internationaliste
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