La crise climatique mondiale est bien réelle. Les inondations sont dévastatrices, les forêts brûlent, les vagues de chaleur intenses sont fatales. L’anxiété gagne la population à l’approche de l’été, lorsque des régions entières suffoquent sous un ciel envahi par des fumées polluantes. Des millions de personnes partout dans le monde ont déjà été forcées de fuir leur foyer. Et, le Canada , se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète. L’avenir de l’humanité est désormais , incertain et menacé.
Année après année, les taux d’émissions de CO2 au Canada persistent à des sommets historiques. Or la crise de la pollution de l’air n’est pas la seule à laquelle nous faisons face : tandis , que deux milliardaires possèdent autant de richesse que près d’un tiers de la population, 46 % ,des Canadiens sont à 200 $ d’une faillite imminente.
Les enjeux reliés à la justice climatique sont autant des dilemmes sociaux, environnementaux que raciaux. La tension sociale est palpable et l’inéquité intergénérationnelle, les inégalités économiques, la précarité d’emploi, l’accès aux soins mais aussi l’impact des changements climatiques sur la santé publique ainsi que l’insécurité face et suite aux évènements climatiques extrêmes, la crise du logement et la montée du racisme environnemental menacent nos collectivités et le tissu social.
L’intersectionnalité de la lutte aux changements climatiques est une composante réelle avec laquelle nous devons vivre, et que nous devons résoudre.
L’heure de faire un choix est venue : soit nous allons droit vers la catastrophe, soit nous nous , unissons pour mettre en place un plan qui nous permettra de l’éviter et de bâtir un avenir juste, , sûr et prospère pour toutes et tous.
Dans le monde entier, des gens se lèvent et se mobilisent pour exiger des solutions à ces crises. , La jeunesse marche par centaines de milliers dans les rues partout sur la planète, mettant de ,l’avant leur prise de conscience de l’urgence de la situation, un éveil moral que nous souhaiterions voir chez les politiciens. L’adolescente de 16 ans, Greta Thunberg, a entre autres souligné l’urgence de la situation : « Si les émissions doivent cesser, alors nous devons y mettre , fin ?. C’est noir ou blanc. Il n’y a pas de zone grise lorsqu’il s’agit de notre survie. Soit notre , civilisation perdure, soit elle s’éteint. Nous devons changer. »
Notre fenêtre pour agir se referme : la science du climat et le savoir autochtone nous le ,démontrent. L’ensemble des pays des Nations Unies reconnaît la place des droits et le rôle des ,savoirs autochtones dans la remédiation de cette crise. De plus, le plus récent rapport du Groupe ,d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) souligne cette urgence d’agir. Nous avons seulement onze ans pour réduire de moitié nos émissions, afin d’éviter des conséquences catastrophiques et que la crise climatique ne devienne incontrôlable. Les scientifiques sont très clairs quant à ce qu’il faut faire : « des changements rapides, d’une portée considérable et ,sans précédent, sont nécessaires sur tous les pans de la société » et ce, au cours de la , prochaine décennie. Cette transformation est effectivement à la fois une question de survie et une occasion unique d’assurer la prospérité et la justice pour toutes et tous. Un New Deal Vert (au Canada) Un « New Deal »Vert est porteur d’une vision, menée par le gouvernement fédéral, qui permettrait une transition rapide, inclusive et profonde, en vue de réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre, de répondre aux enjeux soulevés par les multiples crises auxquelles nous faisons ,face et de créer plus d’un million d’emplois. Ce plan signifierait notamment l’adoption d’une panoplie de mesures législatives, la création de nouveaux programmes et de nouvelles institutions, ainsi qu’une mobilisation massive visant à encourager la créativité et la participation de toutes et tous. Des mesures stesse que nous devons effectuer dès maintenant, afin de créer une économie entièrement renouvelable et des emplois décents et bien rémunérés pour tous les Canadiens. Le gouvernement fédéral a la responsabilité de diriger cette transition essentielle, en la menant en collaboration avec les autres paliers de gouvernements et l’ensemble de la société. Seule la population – dans le cadre d’un processus profondément démocratique et élargi – peut donner à cette transition la légitimité et la véritable diversité nécessaires à sa réussite.
NOUS INVITONS AINSI TOUS LES SECTEURS DE LA SOCIÉTÉ À SE RALLIER POUR LANCER L’ANNÉE DU NEW DEAL VERT !
Nous lançons l’appel à toute la population partout au pays de se rassembler, notamment les travailleurs et travailleuses, les collectivités autochtones, les étudiants, les syndicats, les nouveaux arrivants et les organismes communautaires, afin de définir et concevoir un plan pour assurer un avenir sécuritaire et un présent plus prospère. Le discours visant à établir un New Deal , Vert doit nécessairement émerger d’un mouvement populaire. Nous exhortons les politicien ?s ? et partis politiques à répondre aux demandes de la population en instaurant un New Deal Vert qui reposerait sur les trois principes fondamentaux suivants :
1. Il doit être en accord avec ce que dictent les connaissances scientifiques et le savoir autochtone et rendre possible la réduction de moitié des émissions de gaz à effet de serre du Canada d’ici onze ans.
2. Il doit être entièrement inclusif et assurer un présent et un avenir viable pour toutes et , tous.
Ce principe signifie que les solutions doivent être universelles et d’une portée considérable. Il signifie que nous devons créer des emplois décents propres à subvenir aux besoins de base ,des familles, en transformant nos systèmes de transport, d’énergie, de logement, d’alimentation et d’agriculture et de services publics. Il signifie qu’aucun nouvel arrivant ne peut être exploité en raison de son statut précaire ni qu’aucun travailleur ?ne serait forcé à sacrifier un salaire ou des , avantages durement acquis lorsqu’ils transitent vers de nouveaux secteurs d’emplois. Le New Deal Vert créerait des communautés en meilleure santé, faciliterait la reconnexion entre les gens et instaurerait un sentiment (perdu) de sécurité. Il signifie que l’ensemble de la société entende l’appel des jeunes et se rallie derrière eux, pour établir un plan qui soutienne notre génération et , les sept qui suivront. Ce New Deal Vert doit propulser toute la population et nous pousser à nous , unir dans l’action.
UNISSONS NOS VOIX POUR LANCER L’ANNÉE DU NEW DEAL VERT NOUS VOUS INVITONS À VOUS JOINDRE À NOUS ! tratégiques d’extrême urgence sont cruciales. Dans cet esprit, le New Deal Vert incite à déployer tous les efforts ultimes pour empêcher la catastrophe imminente qui menace l’ensemble de l’humanité et de la planète.
Nous avons fait l’impossible auparavant. Durant la Seconde Guerre mondiale, le Canada a créé 28 nouvelles sociétés d’État ?pour gérer tous les aspects de l’effort de guerre. La production d’avions du pays est ainsi passée de 40 avions par année à un total de 16 000 à la fin de la guerre. C’est un changement de cette envergure et à cette vitesse que nous devons effectuer dès maintenant, afin de créer une économie entièrement renouvelable et des emplois décents et bien rémunérés pour tous les Canadiens. Le gouvernement fédéral a la responsabilité de diriger cette transition essentielle, en la menant en collaboration avec les autres paliers de gouvernements et l’ensemble de la société. Seule la population – dans le cadre d’un processus profondément démocratique et élargi – peut donner à cette transition la légitimité et la véritable diversité nécessaires à sa réussite.
UNISSONS NOS VOIX POUR LANCER L’ANNÉE DU NEW DEAL VERT NOUS VOUS INVITONS À VOUS JOINDRE À NOUS !
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