Travailleurs temporaires victimes du racisme systémique et des politiques gouvernementales
Cela fait 10 ans que se déroule chaque année l’hypocrite « Fiesta des cultures » organisée par la municipalité de Saint-Rémi et les consulats guatémaltèques, honduriens et mexicains.
Conférence de presse face à cette escalade de racisme et fascisme qui a lieu présentement au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde. Nous devrions dénoncer toutes les injustices et abus qui sont commis dans le cadre du programme des travailleurs temporaires. Nous sommes des travailleurs de la terre et la Terre n’a pas de frontières !!
Où : 25 Rue St-Sauveur, St-Rémi, QC J0L 2L0, Canada
Quand : 19 août 2017 à 13h00
Dans une article paru dans le journal New York Times ce 14 août 2017 qui a comme titre « Les travailleurs temporaires craignent d’être déportés s’ils dénoncent leurs mauvaises conditions de travail au Canada », sont mises en lumière les dangereuses conditions auxquelles les travailleurs doivent faire face, mais surtout l’absence de réponse adéquate de la part du gouvernement canadien quant aux plaintes de traitement abusif ou de fraude. Noé Arteaga, ex-travailleur temporaire de l’entreprise Savoura, a commenté que cela n’a rien de nouveau pour les travailleurs agricoles qui viennent depuis des décennies au Canada.
Arteaga considère que le programme des travailleurs temporaires est de l’esclavage moderne. Au Centre des travailleurs et travailleuses immigrants (CTI), où Arteaga est bénévole, sont reçus quotidiennement des appels de travailleurs se plaignant de divers types d’abus. Un exemple récent est le cas des 18 Guatémaltèques qui ont présenté une plainte devant Revenu Canada, Revenu Québec, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) et Immigration Canada.
Le programme des travailleurs agricoles et leurs conditions de travail ne sont pas un priorité dans les agendas gouvernementaux ni dans la renégociation de l’ALENA, selon Viviana Medina, organisatrice au CTI. C’est pourquoi les travailleurs temporaires ne sont pas consultés dans la renégociation de ce traité.
En ce qui a trait au cas des 18 travailleurs guatémaltèques qui ont été victimes de fraude en 2016 de la.part de l’agence d’emploi Les Progrès Inc., on continue d’exiger justice. On réclame le droit d’être en sol canadien pour pouvoir continuer les différents processus qui se réalisent devant les diverses instances gouvernementales. De même, on exige que l’ordre de déportation toujours en vigueur soit révoqué.
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