Sous un gouvernement solidaire, les modes de nomination des dirigeants de la Sûreté du Québec (SQ) et de l’Unité permanente anti-corruption (UPAC) seront modifiés afin qu’ils soient nommés aux deux tiers par l’Assemblée nationale du Québec. La structure interne de l’UPAC sera également revue et un co-commissaire civil en charge de l’administration sera nommé afin de faire contrepoids au commissaire policier chargé de mener les enquêtes.
« L’expérience récente des cafouillages à l’UPAC nous oblige à un constat : il faut remettre de l’ordre dans cette structure et s’assurer que les guerres de clans entre groupes de policiers ne causent pas de blocage dans les enquêtes. C’est un geste qui est nécessaire pour faire un vrai ménage dans nos institutions », a fait valoir Gabriel Nadeau-Dubois.
Mettre fin à l’opacité à l’Assemblée nationale
Québec solidaire est d’avis que ce ne sont pas seulement les corps policiers qui doivent faire une cure de confiance : l’Assemblée nationale doit être la première institution à montrer l’exemple. Un gouvernement solidaire s’assurera ainsi d’une transparence totale à l’Assemblée nationale en exigeant que toutes les dépenses des cabinets et des députés soient rendues publiques, qu’il s’agisse des frais de logement, de déplacement, de restaurant ou de services professionnels.
Avec cette proposition forte, Québec solidaire veut mettre fin à la culture de l’opacité qui règne au sein de la vieille classe politique. Entre le PLQ, usé par 15 ans de pouvoir et de corruption, et la CAQ, dont plusieurs candidats sont visés depuis le début de la campagne par des allégations de pratiques douteuses, Québec solidaire est le seul parti à n’avoir jamais été entaché par un scandale de corruption ou d’éthique.
« Il faut toujours se méfier des personnes qui veulent le pouvoir à tout prix, quitte à changer d’idées ou de parti. Ce n’est pas en recrutant les transfuges des autres partis comme le fait la CAQ qu’on va changer la culture politique. Ce n’est pas non plus en votant pour le Parti libéral, qui a perdu la confiance des citoyens. Ce qu’il faut, c’est repartir de la base, mettre au pouvoir un mouvement politique différent, formés de gens différents », a martelé M. Nadeau-Dubois
« Je veux profiter de mon passage dans la région du chef du parti libéral pour lancer un message aux Québécois et aux Québécoises : si vous êtes tannés des scandales de corruption, du copinage libéral et des retours d’ascenseurs, Québec solidaire est votre parti. Un gouvernement solidaire sera avant tout un gouvernement honnête et transparent », a-t-il conclu.
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