« Nous n’avons aucune illusion face à l’Office national de l’énergie (ONÉ). Nous n’en sommes plus à demander le report du processus d’audiences de l’ONÉ, mais à demander au premier ministre de rejeter complètement le projet de port pétrolier de TransCanada de tourner la page sur les énergies polluantes », a indiqué Mme Massé.
Pour Québec solidaire, c’est une fois de plus la mobilisation citoyenne et les groupes en environnement qui ont dû se substituer au ministère de l’Environnement pour remettre une grande pétrolière à sa place.
« Il est temps que le ministre se réveille, car la guerre est encore loin d’être gagnée puisque la pétrolière albertaine lorgne déjà du côté de Lévis, Baie-des-Sables et Bécancour. Les maires des nouvelles villes ciblées savent qu’ils peuvent faire reculer l’entreprise, mais encore faut-il être outillés et soutenus par un gouvernement qui se tient debout ! », a poursuivi Mme Massé.
Par ailleurs, la députée somme le ministre de l’Environnement, David Heurtel, de s’inspirer de l’ancien député libéral et actuel maire de Lévis, Gilles Lehouillier qui a mis les points sur les « i » avec la pétrolière albertaine dès le départ.
« C’est la preuve qu’être libéral ne rend pas automatiquement complaisant envers l’industrie pétrolière ! Si le premier ministre aime réellement le Québec, il doit cesser d’être complaisant envers TransCanada. Il ne doit jamais oublier qu’il doit faire la preuve qu’il a les mains libres dans ce dossier. L’armée de nombreux libéraux maintenant passés au service de TransCanada et du lobby pétrolier le discréditent comme Philippe Cannon ou encore l’ancien bras droit de Jean Charest, Dan Grenier. Se tenir debout est la seule attitude qui donne des résultats face les grandes pétrolières. »