« Nous avons appris, en même temps que tout le monde, que l’employeur allait mettre sur pied un plan de restructuration. La moindre des choses aurait été de discuter avec nous préalablement. Nous connaissons mieux que quiconque le milieu de travail et l’univers dans lequel nous devons produire et survivre », de dénoncer Carl Beaudoin, président du SCFP 687.
Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a pointé plusieurs raisons pour expliquer cette décision, incluant la concurrence posée par les multinationales de la vidéo et le manque de réglementation.
« Ça fait des années qu’on essaie de se dresser comme partenaire avec M. Péladeau afin de tenter de trouver ensemble des solutions pour sauver ce joyau de la télé québécoise. Malheureusement, on nous dit qu’il n’y croit pas puisque je n’ai même jamais eu la possibilité de lui parler. Avec tout l’argent que ses salariées lui ont fait faire au cours de toutes ces années, on serait en droit de s’attendre minimalement qu’il les consulte avant de les mettre dehors », d’ajouter Steve Bargone, conseiller syndical du SCFP.
Un message, un commentaire ?