Pour la FTQ et le SCFP-Québec, il ne fait pas de doute que la prochaine personne dirigeante de la société d’État doit être Québécoise. « Jamais je ne croirais qu’avec un salaire de plus de 615 000 $ par année, on n’est pas capable de trouver une personne visionnaire et compétente qui connaît le milieu de l’énergie pour diriger Hydro-Québec. C’est quoi cette mentalité de perdant ? Il faut se faire confiance, ça prend plus qu’une sensibilité pour le Québec comme l’a déclaré le ministre de l’Énergie », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.
Par ailleurs, le ministre doit respecter la loi qui régit la société d’État. « À ce chapitre, il serait temps de faire de la place à plus de démocratie en faisant en sorte que la prochaine personne dirigeante soit nommée par l’Assemblée nationale comme c’est le cas pour d’autres postes comme celui de directeur général des élections, protecteur du citoyen, vérificateur général, directeur général de la Sûreté du Québec et commissaire à la lutte contre la corruption. Il faut évoluer et faire preuve de transparence de façon à "à préserver l’indépendance de la personne désignée et son impartialité dans l’exercice de ses fonctions", comme c’est écrit dans le processus de nomination du Secrétariat aux emplois supérieurs », conclut le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney.
Un message, un commentaire ?