« Les salariés sont exténués et songent à quitter et ils n’arrivent pas à soigner comme ils le voudraient et comme les usagers le méritent. Il manquait 17 préposés aux bénéficiaires (PAB) sur 31 récemment ! La direction force les PAB à faire du temps supplémentaire obligatoire (TSO) toutes les semaines, souvent plusieurs jours par semaine ! », a dénoncé Johanne Campagna, présidente du syndicat, section locale 5007 du SCFP.
De plus, il y a des menaces de sanctions envers les préposés qui refusent de faire des heures supplémentaires. Il y a une perte totale de confiance des employés vis-à-vis l’employeur. Le syndicat dénonce l’inaction de la part de la direction du CISSS et les graves problèmes liés à la gestion.
« Seulement entre le 5 et le 11 avril, 11 quarts étaient à découvert. Une journée sans quart à découvert, c’est très rare. De plus, la gestion en place viole systématiquement la Loi sur les normes du travail en exigeant des TSO de plus de deux heures ! Nous avons plusieurs griefs à ce sujet. Nous demandons que le député Denis Tardif intervienne directement auprès de la ministre McCann pour exiger du CISSS un changement de cap radical », d’ajouter Yanick Proulx, conseiller syndical du SCFP.
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent, section locale 5007 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), représente plus de 2000 travailleuses et travailleurs du secteur métier, auxiliaire et paratechnique, dont les préposés aux bénéficiaires des différents CHSLD sur le territoire du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
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