La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSECSQ) et l’Association provinciale des enseignantes et des enseignants du Québec (APEQ-QPAT) viennent de publier un communiqué conjoint dans lequel il est question de la plus récente publication de Statistique Canada portant sur le salaire des enseignantes et enseignants canadiens pour l’année 2018-2019. Le constat qui se dégage de cette enquête annuelle démontre, hors de tout doute, que le personnel enseignant québécois s’éloigne encore de la moyenne canadienne et qu’il est bon dernier dans la presque totalité des catégories retenues aux fins de l’enquête.
Le retard salarial des enseignantEs du Québec avec la moyenne canadienne s’élève à 14% (il était de 13 % en 2017-2018). Elles et ils sont à l’avant-dernier rang au regard du salaire versé au maximum de l’échelle salariale (c’est le Nouveau-Brunswick qui ravit ce titre avec 245$ de moins).
Pour ce qui est des autres catégories, voici le résultat obtenu :
Moins bien payés en début de carrière ;
Moins bien payés après 10 ans de pratique ;
C’est au Québec que les enseignantEs ont le plus d’échelons à gravir (soit 15 échelons) avant d’atteindre le salaire maximum.
D’un côté, les enseignantEs revendiquent un salaire plus élevé et de l’autre côté le gouvernement leur répond : « Ça l’air que tu n’en auras pas ».
Yvan Perrier
14 décembre 2020
16h40
yvan_perrier@hotmail.com
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