« Nous sommes au cœur de la bête. Un ministre actuel est concerné. La démonstration ne peut être plus claire et j’espère sincèrement que le PLQ et Sam Hamad ne recommenceront pas le cycle désolant des dénégations. Assez, c’est assez ! La question maintenant est : comment le premier ministre Couillard peut prétendre que le Parti libéral a tourné la page sur l’époque de la corruption alors que Sam Hamad siège à ses côtés ? Nous sommes devant une violation flagrante de la loi en matière de lobbying et un manquement grave au code d’éthique et de déontologie. Nous allons demander une enquête auprès du Commissaire à l’éthique. Mais devant le caractère accablant des courriels obtenus par Enquête, qui démontrent qu’en échange de leur subvention, Premier Tech a contribué à la caisse du Parti libéral, le ministre doit immédiatement démissionner en attendant les résultats des enquêtes ».
Au lendemain de l’arrestation de Nathalie Normandeau, j’ai rappelé que l’ancienne vice-première ministre était un bouc émissaire pour un parti rongé par une culture de corruption Elle n’était pas la seule ministre à 100 000$ du gouvernement Charest. Outre Sam Hamad, il y en a d’autres encore aujourd’hui. M. Couillard, avec autant de personnes qui ont toléré, installé ou pratiqué cette culture de corruption, en quoi votre gouvernement peut-il être si différent du précédent gouvernement libéral ? »