Selon ce plan, un ultimatum est lancé au futur gouvernement pour exiger la rémunération de l’ensemble des stages, dans tous les programmes d’études, autant dans les cégeps, que dans les universités et les écoles de formation professionnelle. « Nous tiendrons une assemblée générale de grève générale illimitée à l’hiver 2019 si le gouvernement n’accède pas à notre demande et ce, peu importe quel parti le formera », indique Marianne Gagnon, étudiante en soins infirmiers et militante au Comité unitaire sur le travail étudiant du Cégep du Vieux-Montréal (CUTE-CVM). Elle rappelle que deux associations de l’UQAM ont adopté un plan d’action similaire en avril dernier et que d’autres emboîteront le pas cet automne dans différentes régions, à Gatineau et à Sherbrooke notamment.
L’AGECVM envisage également quelques jours de grève fin novembre. « Le message envoyé au nouveau gouvernement sera clair : pas de salaire ? pas de stagiaire ! » ajoute Félix Dumas-Lavoie, étudiant en informatique et militant au comité de mobilisation de l’AGECVM, rappelant que les stages non rémunérés persistent surtout dans les domaines traditionnellement et majoritairement féminins comme le travail social, l’enseignement, les soins infirmiers, l’éducation spécialisée etc.
L’AGECVM et le CUTE-CVM sont tous deux membres de la Coalition montréalaise pour la rémunération des stages, qui regroupe des associations, syndicats et groupes étudiants. Des coalitions semblables existent également à Sherbrooke et à Gatineau.
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