Le rapport de l’ISQ dévoile que les travailleuses et travailleurs de l’État gagnent 13,2 % de moins que les autres salariés québécois, et accusent un retard de 6,6 % quant à la rémunération globale, incluant une large gamme d’avantages sociaux.
Négociation 2020
En vue du renouvellement de la convention collective de ses membres, qui arrivera à échéance le 31 mars 2020, la FAE demande au gouvernement de François Legault d’accorder un rattrapage salarial qui permettrait aux profs québécois d’atteindre la moyenne canadienne. Rappelons que les enseignantes et les enseignants du Québec sont les moins bien payés au Canada et que ce sont eux qui doivent attendre le plus longtemps pour atteindre le maximum de l’échelle salariale, soit 17 ans. De plus, actuellement, sur une carrière de 35 ans, le manque à gagner pour chaque prof s’élève à 420 000 $. Pour la FAE, cette situation est inacceptable.
C’est pourquoi la FAE demande que les six premiers échelons de l’échelle salariale soient retirés, les ramenant ainsi à 11 échelons, afin de favoriser l’attraction dans la profession et de permettre aux profs d’atteindre le sommet de l’échelle plus rapidement. Ainsi, du premier au dernier échelon de la nouvelle échelle, le salaire versé aux profs permettrait d’atteindre la moyenne canadienne afin de valoriser tous les profs et de reconnaître leur apport au développement du Québec, du début à la fin de leur carrière. Elle demande aussi que pour la durée du nouveau contrat de travail, les échelons soient majorés d’au moins 3 % annuellement, dès le 1er avril 2020.
« Avec la publication de ce rapport, l’Institut de la statistique du Québec démontre que les demandes économiques du personnel enseignant sont légitimes et fondées. Le gouvernement de François Legault doit poser les gestes qui permettront de reconnaître le travail que nous effectuons auprès des élèves qui nous sont confiés », conclut Sylvain Mallette, président de la FAE.
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