Avec ce projet de loi, le ministre peut accorder, sur demande motivée, une autorisation pour un élève ou un groupe d’élèves de recevoir des services éducatifs à distance. « Cette orientation du ministre est incompréhensible, ajoute le président de la FPEP-CSQ. Ça fait maintenant trois ans que le personnel enseignant du réseau privé lui demande de baliser et de limiter l’EEL. Pourtant, il persiste et signe dans une voie qui va à l’encontre de la science et des données probantes. Nous l’invitons à reconsidérer ce choix. »
Pour la FPEP-CSQ, si la réussite éducative des élèves est importante pour le ministre Drainville, il doit agir en conséquence. « Il n’y a pas d’équivalent, sur le plan pédagogique, à une présence physique, en classe, affirme la vice-présidente de la FPEP-CSQ, Marie-Josée Dallaire. Le personnel veut enseigner dans les meilleures conditions pour la réussite des élèves et non pas faire de l’occupationnel ou jouer les bouche-trous. »
Rappelons que 93 % du personnel enseignant affirme que la relation pédagogique entre une personne enseignante et ses élèves sera toujours de meilleure qualité en présentiel qu’en ligne, et ce, peu importe le type d’enseignement en ligne utilisé.
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