« Dans certains programmes universitaires en enseignement, près d’une personne sur deux abandonne et ne termine pas ses études. Alors qu’il manque de professeurs dans nos classes, nous devons prendre tous les moyens pour s’assurer de la réussite des futurs profs du Québec. Il faut réduire la pression financière qui pèse sur les étudiantes et les étudiants qui doivent concilier études, stages et boulot et ce, en pleine crise du coût de la vie. » souligne Sol Zanetti, responsable solidaire du dossier de l’Enseignement supérieur.
« Les inscriptions sont en baisse en enseignement, et ce n’est pas surprenant. Avec la hausse du coût de la vie, c’est pas mal moins tentant de choisir un programme de 4 ans dans stages rémunérés. Les femmes en particulier sont tannées de se faire exploiter par un système qui mise sur leur dévouement. Si on veut améliorer le recrutement, on doit faire la preuve que cette culture de la vocation est dernière nous, et ça commence par la rémunération des stages. » ajoute la porte-parole de Québec solidaire, Christine Labrie.
Voici la motion qui sera présentée aujourd’hui par le député de Jean-Lesage, Sol Zanetti.
Que l’Assemblée nationale souligne que la rémunération des stages en enseignement est une solution à la pénurie d’enseignantes et d’enseignants dans notre système d’éducation public ;
Qu’elle salue l’ouverture du ministre de l’Éducation à rémunérer les étudiantes et les étudiants lors de leur dernier stage au baccalauréat en enseignement ;
Qu’elle salue également la mobilisation des étudiantes et étudiants en enseignement sur cet enjeu ;
Qu’enfin, l’Assemblée nationale demande au gouvernement de prévoir la rémunération des derniers stages du baccalauréat en enseignement dès le prochain budget.
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