Dans le cadre de deux assemblées générales, les employé.es syndiqués ont rejeté dans une proportion de 86 % les dernières offres patronales, donnant du même coup le mandat à son exécutif syndical d’entreprendre des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
L’unité des employé.es de bureau d’Énergir compte 370 travailleuses et travailleurs. Ces derniers sont sans contrat de travail depuis le 31 août 2020.
« Nous négocions intensivement depuis plus d’un an et force est de constater que nous sommes dans une impasse. Les discussions achoppent au niveau du salaire et de la sécurité d’emploi. Nous avons eu un taux de participation de plus de 60 % aux assemblées générales, ce qui est exceptionnel. Avec un vote à 86 %, nous pouvons affirmer que nous avons un mandat de grève fort de nos membres », explique Marie-Céline Rose, présidente du SEPB-463.
Moyens de pression
Les syndiqué.es d’Énergir en ont assez de discuter, ils veulent un contrat de travail en bonne et due forme.
« Nos membres nous ont clairement exprimé qu’ils en avaient assez de plier aux demandes de l’employeur. Nous n’avons pas encore décidé de notre stratégie de moyens de pression, mais nous avons la mèche courte et il est possible que la gradation des moyens de pression soit de courte durée. Nos membres sont prêts à faire la grève s’il faut en arriver là. Nous privilégions la négociation, mais pour cela il faut de l’ouverture de la part de la partie patronale. C’est inutile de négocier si la direction reste campée sur ses positions », affirme Mme Rose.
Les travailleuses et travailleurs d’Énergir sont assujettis au maintien des services essentiels.
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