Par contre, la pénurie et la rareté de personnel est préoccupante pour de nombreux autres titres d’emploi et au sein de nombreux milieux de travail.
C’est pourquoi, nous invitons le gouvernement à ne pas diviser les travailleurs du RSSS en deux groupes, soit un premier composé de cinq titres d’emploi recevant des incitatifs à la rétention puis un second, composé des 290 autres étant laissés sans ces incitatifs.
Le RSSS est un écosystème complexe où tous les travailleurs sont liés et interdépendants. Plusieurs titres d’emplois moins communs sont tout aussi cruciaux pour leurs milieux et pour les usagers qui en dépendent. Avec l’annonce faite par le gouvernement jeudi, ils se sentent délaissés et leur travail est encore une fois non reconnu par la CAQ.
L’annonce du gouvernement, hier, arrive près de 4 mois après l’entente de principe avec la FTQ. Pourtant les montants dû aux travailleurs ne sont toujours pas versés. Dans cette entente nous y retrouvons également des améliorations des conditions de travail qui perdureront dans le temps, et non pas des primes temporaires.
Ce que tous les travailleurs souhaitent, c’est avoir des conditions d’exercices saines, des conditions de travail leur permettant l’aménagement d’une conciliation travail-famille adéquate. Surtout, les travailleurs veulent être reconnus !
Dans ces annonces aux syndicats, un plan de refonte en profondeur du réseau doit être annoncé quelque part cet automne.
Monsieur Dubé, monsieur Legault, nos attentes comme travailleurs de la santé et des services sociaux sont très grandes face à ces annonces et nous espérons que cette-fois ci, il n’y aura pas d’oubliés, car le réseau repose sur chacun d’entre nous, peu importe le titre d’emploi.
Maxime Ste-Marie, président du Conseil provincial des affaires sociales (SCFP-FTQ)
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