Pour André Bélisle, « ce rapport met en lumière les forces de l’ombre qui empêchent le Québec d’être un acteur vraiment déterminant dans la lutte aux changements climatiques. Ce n’est pas d’hier que plusieurs tentent de faire prendre le virage des combustibles fossiles au Québec et la note de l’IREC le démontre très clairement. La non-atteinte des objectifs de Kyoto par le Québec, peut en partie être expliquée par ce type d’investissements ».
Pour Patrick Bonin, « les investissements de la Caisse de dépôt dans le pétrole et le gaz nuisent au développement des énergies vertes au Québec. Ces révélations de l’IREC sont sidérantes, d’autant plus qu’elles surviennent alors que l’Agence internationale de l’énergie démontre que les énergies propres ne sont pas déployées assez rapidement et que nous nous dirigeons vers un réchauffement planétaire d’au moins 6 degrés Celsius »[2].
L’AQLPA rappelle que près de 300 000 personnes sont sorties dans les rues de Montréal et partout au Québec pour demander à nos gouvernements de mieux protéger l’environnement et le bien commun. Près de 60 000 personnes ont également signé la Déclaration du 22 avril 2012[3] qui demande :
« Que le Gouvernement du Québec se dote d’une véritable stratégie, pour le Nord et l’ensemble du territoire, où le développement de nos ressources naturelles et énergétiques répond à nos exigences les plus hautes en matière de partage de la richesse, de respect de l’environnement et des populations, maintenant et pour les générations à venir »
Pour l’AQLPA, le Québec doit immédiatement revoir de fond en comble sa stratégie énergétique et s’assurer que les investissements faits à même le « bas de laine des québécois » respectent les orientations qui feront consensus au Québec.