Lorsqu’on prend connaissance d’une telle histoire, on ne se surprend plus d’apprendre que ce pays est celui où le taux d’incarcération est de très loin, le plus élevé au monde. On imagine la proportion de pauvres qui s’y trouvent. La privatisation des prisons n’est pas étrangère à ce phénomène. Que voulez-vous, toute entreprise en milieu capitaliste doit faire des profits pour survivre, les prisons n’échappent pas à la règle. Si on tient compte du fait que les juges locaux sont élus et que, dans ce pays, l’argent désigne les gagnants aux élections, on imagine les sommes versées par les proprios des prisons quand vient le temps d’élire les juges ! Pour éviter la faillite, il faut remplir les prisons et pour les remplir, il faut des juges !
Quand on entend les membres du gouvernement Harper citer en exemple les États-Unis dans tous les domaines, ça donne froid dans le dos de penser à ce qui nous attend.
Robert Jasmin