« Depuis le début de la crise, M. Legault appelle à la collaboration et à la solidarité envers ceux et celles qu’il appelle nos anges gardiens. Malheureusement, selon ce qui est rapporté par les syndicats, le ton semble bien différent sur les tables de négociation. Il y a des pressions exercées pour que les nouvelles conventions soient signées dans la précipitation, et ça, c’est inacceptable. Le premier ministre doit envoyer un message clair à ses négociateurs : le climat de solidarité et d’ouverture, il doit aussi être au rendez-vous à la table de négociation », martèle M. Nadeau-Dubois.
« Cette négociation survient à un moment exceptionnel, elle sera donc nécessairement différente de toutes celles qu’on a connues auparavant. Le gouvernement doit s’adapter à cette situation hors du commun et faire preuve de flexibilité et de collaboration avec tout le monde dans le secteur public », ajoute le porte-parole solidaire.
Bien que les conventions collectives des travailleurs et des travailleuses du secteur public arrivent normalement à échéance demain, le 31 mars, le gouvernement doit prendre le temps de négocier au rythme des différents partenaires autour de la table plutôt qu’agir dans la précipitation, croit le député de Rosemont, Vincent Marissal.
« Le gouvernement ne doit pas utiliser le prétexte de la crise sanitaire actuelle pour négocier à la va-vite des ententes qui pourraient maintenir les conditions de travail difficiles des salarié-es du secteur public. Les gens du milieu de la santé, de l’éducation et de tout le secteur public sont dus pour un grand rattrapage salarial depuis des années, ce n’est un secret pour personne. M. Legault doit tendre la main aux gens qui portent nos services publics à bout de bras et leur donner le temps de négocier leurs conditions de travail comme du monde », ajoute M. Marissal.
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