L’une des premières occasions où j’ai remarqué un commercial faisant appel à des enfants, La Banque Laurentienne présentait, sur des panneaux réclames le long des rues, des jeunes d’à peine 10 ans, incitant leurs parents à acheter une maison.
Plus récemment, une autre publicité, à la télévision cette fois, utilisait un enfant pour annoncer, avec des arguments d’adultes, les qualités d’une voiture utilitaire de marque Dodge Grand Caravan.
Finalement, et la pire celle-là, est une publicité de Cola-Cola qui présente un élève vantant les mérites de son père qui livre de la boisson gazeuse à son école. L’enfant termine même en mentionnant que son père apporte le bonheur.
Je trouve que ces publicités sont abusives et manipulatrices, car elles profitent de la naïveté et de l’authenticité naturelle des enfants pour inciter les parents à consommer. Dans le dernier cas spécialement, associer la consommation du Coca-Cola au bonheur est complètement inapproprié.
Pascal Grenier, resp.
Groupe de simplicité volontaire de Québec
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