L’optimisme, l’énergie et la passion de Layton ont défini son approche des questions d’une grande importance sociale. Il était un partisan infatigable de la lutte pour des logements sociaux plus nombreux et de meilleure qualité, un combattant contre la violence dont sont victimes les femmes et contre le fléau du SIDA. Layton a promu la protection de l’environnement, les droits des villes, et il répondu à l’appel du mouvement anti-guerre pour exiger « Canada hors de l’Afghanistan maintenant ».
Alors que ses politiques bien souvent n’allaient pas aussi loin que nous le souhaitions, M. Layton a gagné le respect des socialistes en faisant campagne sans relâche pour former un gouvernement néo-démocrate - dont il s’est rapproché plus près de l’accomplissement que n’importe lequel de ses prédécesseurs. Son dernier grand discours au Parlement, comme chef de l’opposition suite à la « vague orange » du 2 mai dernier, a été une défense poignante des postiers contre la draconienne loi pour le retour au travail imposée par les Conservateurs de Harper. M. Layton a remporté au Québec, non seulement par son charme et son charisme, mais en affirmant le droit du Québec de décider de son avenir, sans les restrictions de la Loi sur la Clarté anti-démocratique.
Le meilleur hommage que nous puissions rendre à Jack est de gagner les luttes envers lesquelles il a été engagé.
En solidarité,
Barry Weisleder,
président,
Caucus Socialiste du NPD