Rappelons que TransCanada souhaite construire un tronçon de pipeline entre Trois-Rivières et le Nouveau-Brunswick afin d’acheminer 1,1 million de barils par jour. Les communautés sont très préoccupées des impacts du projet mais le gouvernement Marois a préféré adopter une posture passive sur cet enjeu. Le cas du pipeline d’Enbridge 9B, qui a été approuvé par l’Office national de l’Énergie du Québec, a démontré que c’est une attitude perdante.
« TransCanada est la même compagnie qui opère la très inutile centrale au gaz naturel de Bécancour qui n’a pas produit un seul kilowatt-heure depuis 2008. Cet éléphant blanc nous coûte plus de 250 millions $ par année en indemnisations. Pierre-Karl Péladeau quitte aujourd’hui la présidence du Conseil d’administration d’Hydro-Québec sans avoir réglé cet enjeu majeur. Jusqu’où ira-t-on dans la complaisance », questionne Andrés Fontecilla.
Rappelons que Québec solidaire proposera durant la campagne un plan de sortie du pétrole.