La marche « pour une vie sans violence contre les femmes et les filles », commanditée par plus de 115 organisations, incite les gouvernements - y compris le gouvernement du Canada - à assumer leurs responsabilités pour mettre fin à la violence faite aux femmes et aux filles dans leurs pays respectifs. La marche est en lien direct avec le thème de la réunion de la CSW de cette année, « L’élimination et la prévention de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles ».
Sous la bannière « Fini les paroles, place à l’action ! », les déléguées syndicales revendiquent des mesures permettant de mettre un terme à la violence au travail, l’indépendance économique des femmes grâce au travail décent, l’accès à des services publics aidant les victimes de violence et des mesures d’éducation pour prévenir et éliminer la violence. Les syndicats cherchent en outre à se faire reconnaître en tant qu’intervenants légitimes dans la prévention de la violence faite aux femmes et aux filles.
Trois déléguées de la CSN sont du nombre des 42 Canadiennes qui font partie de la délégation syndicale de 85 personnes, réunies à New York cette semaine, dans le cadre de la 57e session de la Commission de la condition de la femme de l’ONU. La CSN est membre de la Confédération syndicale internationale (CSI), l’une des 4 fédérations syndicales qui participent à la marche et à la conférence de l’ONU. La délégation syndicale représente plus de 70 millions de travailleuses et travailleurs de 27 pays.
