« Les milieux humides ont un rôle méconnu, mais pourtant essentiel à l’équilibre des écosystèmes. Dans la Vallée-du-Richelieu, leur importance est multipliée en raison des fréquentes inondations dues aux crues printanières. Les milieux humides agissent à titre d’éponge pour limiter la montée des eaux. Il est donc primordial qu’une législation encadre le développement immobilier dans ces zones inondables et protège adéquatement ces milieux de vie naturels », a rappelé Françoise David.
« Des militants-es de partout en Montérégie se sont mobilisés-es pour la cause. Certains-nes sont même devenus-es conseillers-ières municipaux pour porter les préoccupations de leurs concitoyens-nes. À Carignan, la population a remporté un référendum sur la question de la préservation de l’île au Foin. Malheureusement, cette préoccupation largement consensuelle ne trouve pas d’écho à Québec et la municipalité ne dispose ni de l’aide financière ni d’une législation provinciale claire qui lui permettrait de mener à bien son combat », a affirmé Francis Vigeant, candidat solidaire dans Chambly.
« Les députés de la région ne se mouillent pas pour les milieux humides. L’adoption d’une loi sur la préservation des milieux humides est prévue pour 2015. Les conclusions et recommandations du rapport Lavallée commandé en vue du dépôt du projet de Loi devront être prises en compte. Ce rapport préconise l’approche "éviter-minimiser-compenser" et propose un cadre spécifique dans le cas de la minimisation et de la compensation tout en privilégiant toujours l’aspect "éviter" », a conclu Mme David.