Mme David se dit « fermement convaincue que le développement du Québec ne peut être harmonieux s’il ne se fait dans le respect des droits des onze autres nations avec lesquelles nous partageons le territoire du Québec. C’est d’ailleurs l’une des grandes lacunes de la récente réforme de la Loi sur les mines. Suite à la commission parlementaire portant sur le pipeline 9B d’Enbridge, le point de vue des autochtones a été totalement ignoré dans le rapport final ».
Andrés Fontecilla, autre co-porte-parole de Québec solidaire et candidat dans Laurier-Dorion, précise qu’ « il est impérieux de reconnaître le droit des peuples autochtones à s’autodéterminer, à décider librement de leur statut politique et à assurer en toute liberté leur développement économique, social et culturel ».
Québec solidaire s’engage à faire adopter et à appliquer la Déclaration des Nations Unies pour les droits des peuples autochtones. Cette déclaration, adoptée par l’ONU en 2007, puis appuyée par le Canada en 2011, demande notamment aux États de « reconnaître les droits des peuples autochtones en ce qui concerne leurs terres, territoires et ressources » (article 27). En conformité avec le principe de consentement mis de l’avant dans cette déclaration, Québec solidaire s’engage à « lier tout projet de développement touchant le territoire des communautés autochtones à la signature d’une entente, avec ces communautés, sur le type de développement et les modalités qui répondraient à leurs aspirations ».
Andrés Fontecilla conclut en rappelant la volonté de Québec solidaire à s’associer aux nations autochtones pour trouver des solutions immédiates aux problèmes sociaux, de santé, de pauvreté, de logement et d’éducation auxquels elles sont confrontées.