« Nous devons libérer le Lac-Saint-Jean de l’emprise de ces compagnies privées qui font la pluie et le beau temps dans la région. Rio Tinto Alcan a un pouvoir démesuré non seulement sur ses travailleurs et travailleuses, mais aussi sur l’ensemble de l’économie régionale ainsi que sur Hydro-Québec. Il faut redonner aux Québécoises et aux Québécois ce qui leur appartient en nationalisant ces installations électriques privées, vestiges d’une époque révolue », a affirmé Amir Khadir, candidat dans Mercier.
« L’entente secrète, négociée par les libéraux de Jean Charest et maintenue par le gouvernement de Pauline Marois, prévoit qu’Hydro-Québec doive racheter à la multinationale tous les surplus d’électricité produits par ses installations, et ce, même en cas de lockout, alors que les surplus sont abondants. Le comble, c’est que cette électricité est rachetée plus de quatre fois le prix qu’il en coûte pour la produire alors que la société d’État nage déjà dans les surplus. Le seul lockout de 2012 a coûté 148 millions de dollars à la population québécoise selon le syndicat », a ajouté M. Khadir.
« Comme le souligne le syndicat, l’arrivée de Pierre-Karl Péladeau dans les rangs péquistes n’a rien de rassurant pour l’avenir des relations de travail et du syndicalisme au Québec. Le syndicat des Métallos est le dernier rempart contre la tyrannie de la multinationale. Comme nous l’avons constaté en 2012, l’économie de la région a été fortement fragilisée par le lockout. Québec solidaire aura le courage de rouvrir l’entente et de redonner le gros bout du bâton aux travailleurs et travailleuses ainsi qu’aux Québécoises et Québécois », a souligné Frédérick Plamondon, candidat dans la circonscription de Lac-Saint-Jean.