Cela fait aussi partie de la lutte du Comité des 12 jours d’actions contre les violences à l’égard des femmes. Sa vocation est de nommer toutes les violences à l’égard des femmes. Reconnaître un attentat anti-féministe comme telle en fait partie.
Interrogée par le journal La Presse, Mélissa Blais, l’une des deux chercheuses du Regroupement québécois en étude féministe qui a suggéré cette modification avec Diane Lamoureux (lire l’article original paru dans La Presse de la journaliste Judith Lachapelle) a réagi :
Une tragédie, c’est un drame. C’est, par exemple, lorsque quelqu’un meurt trop jeune dans un accident de voiture. Il n’y a pas d’intention dans une tragédie, c’est un accident. Un attentat suppose un acte volontaire et une dimension politique. C’est le propre des attentats terroristes de causer un traumatisme collectif.
[…]
« Il faut appeler un chat, un chat, dit Mélissa Blais. Il faut le faire si on veut vraiment développer des mécanismes de prévention. » Elle rappelle l’existence sur l’internet de forums de discussion qui glorifient le tireur de Poly. « Je pense que c’est un gros problème d’éviter de parler de ces hommes en colère contre les féministes. Cette haine est un moteur d’action qui, parfois, justifie selon eux de tuer des femmes. Et c’est pour ça que nous avons vraiment voulu indiquer dans le texte qu’il s’agissait bel et bien d’un attentat antiféministe. »
Mélissa Blais, dans La Presse le 4 novembre 2019
Cela fait aussi partie de la lutte du Comité des 12 jours d’actions contre les violences à l’égard des femmes. Sa vocation est de nommer toutes les violences à l’égard des femmes. Reconnaître un attentat anti-féministe comme telle en fait partie.
À J-22 du lancement des 12 jours d’actions contre les violences à l’égard des femmes, nous vous rappelons que vous pouvez soumettre vos activités sur notre plateforme web
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