Depuis le début de la crise forestière au Québec, il y a deux décennies, des milliers d’emplois ont été perdus sans que les gouvernements successifs ne proposent de solutions efficaces pour y répondre. Plus de la moitié du bois d’oeuvre québécois est exporté aux États-Unis.
« L’obsession pour l’économie d’exportation a fait en sorte qu’on a rendu notre industrie forestière extrêmement dépendante du marché américain. Quand Donald Trump se lève le matin et est de mauvaise humeur, c’est notre monde ici qui perd leurs emplois. Il nous faut une autre solution que celles des vieux partis, qui se sont contentés d’aller quémander aux États-Unis pour réduire les tarifs et les droits compensateurs », a fait valoir Manon Massé.
Pour répondre à la crise de l’industrie forestière, un gouvernement solidaire changera le Code du bâtiment pour favoriser l’utilisation du bois dans la construction, en substitution d’autres matériaux comme le ciment et l’acier, qui sont beaucoup plus polluants et émetteurs de GES. En adoptant des règles plus strictes pour la construction institutionnelle, Québec solidaire entend augmenter la part de marché du bois dans le secteur de la construction, qui n’est que de 28% actuellement.
Bon pour l’économie et l’environnement
Grâce à la réforme du Code du bâtiment, un gouvernement solidaire sera en mesure de relancer l’industrie forestière durablement en développant un marché national au Québec. La mesure permettra aussi à un gouvernement solidaire d’atteindre ses cibles ambitieuses en matière de réduction des GES, c’est-à-dire de réduire de 95%, d’ici 2050, les gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990.
« Favoriser le bois dans la construction plutôt que d’autres matériaux, c’est bon pour l’économie et c’est bon pour l’environnement. Le secteur du bâtiment est le troisième secteur le plus émetteur de GES au Québec présentement. En favorisant le bois dans la construction, on fait d’une pierre deux coups : on relance notre industrie forestière et on effectue notre transition écologique en adaptant les bâtiments à des normes énergétiques élevées. Voilà un autre volet de notre plan de transition économique », a conclu Manon Massé.
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