« Nous avons un choix de société à faire : réduire notre dépendance au pétrole dès aujourd’hui en créant des emplois et de la richesse pour l’ensemble de nos régions ou attendre trop longtemps et en subir de douloureuses conséquences économiques et écologiques. Nous proposons aux Québécoises et Québécois une vision ambitieuse et audacieuse : devenir un des premiers pays du monde à sortir du pétrole », avance Françoise David, candidate de Québec solidaire dans Gouin.
Le plan solidaire de sortie du pétrole est la meilleure façon de répondre au dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui était formel : laisser dans le sol 2/3 des réserves de combustibles fossiles connus pour arriver à l’objectif de plafonner l’augmentation moyenne de la température de 2 degrés. Il constitue aussi une réponse concrète aux défis économiques du Québec, dont celui de la stabilisation de sa balance commerciale déficitaire causée par les importations de pétrole.
« Jacques Parizeau disait récemment que l’économie du Québec avait besoin d’un remède de cheval. Sortir du pétrole est le remède que nous proposons pour le Québec. Sortir du pétrole, ça veut dire des investissements qui représentent 1,3% du PIB dans notre premier mandat. Un tel investissement permettra plus de prospérité que ceux d’Anticosti, de Port-Daniel et des pipelines dont le pétrole est issu des sables bitumineux », lance Manon Massé, candidate de Québec solidaire dans Sainte-Marie Saint-Jacques.
À la fin de sa première phase, en 2020, le plan solidaire permettra :
– 10 000 nouveaux emplois dans les réseaux de transports en commun ;
– 145 000 emplois dans la construction ;
– Des emplois en innovation pour des nouvelles technologies vertes. Québec solidaire s’assurera d’investir dans les programmes d’accès à l’égalité pour que des femmes bénéficient aussi directement de cette transition ;
– 1000$ d’économies pour les familles québécoises grâce à la baisse de leur consommation d’essence ;
– 920 millions de dollars de revenus additionnels pour Hydro-Québec.
« Concrètement, sortir du pétrole, c’est rénover des dizaines de milliers de bâtiments, construire des nouveaux moyens de transport, mettre en place des productions énergétiques plus vertes, concevoir des milieux de vie plus écologiques. Ça fait des centaines de milliers de jobs créés à un moment où la situation économique est instable. Les vieux partis ont choisi leur camp, celui des pétrolières et des gazières. Québec solidaire a choisi celui d’un Québec vert », conclut Amir Khadir, candidat solidaire dans Mercier.