Entre autres, on peut le voir comme un groupe autour d’une personne qui a énoncé des idées et que l’on veut promouvoir avec elles. Ou alors un groupe qui soutient une personne dont la seule idée est de se promouvoir elle-même et ses propres intérêts.
On peut aussi le voir comme un groupe réuni dans la commune détestation de quelqu’un ou de quelque chose. Dans ce cas, cela ressemble plus à une coalition conjoncturelle.
Mais, outre qu’il existe bien d’autres façons de le concevoir, il me semble que la notion contemporaine la plus intéressante du parti devrait être celle de l’organisation démocratique d’un groupe réuni par des valeurs partagées et dont l’objectif est de les faire avancer par des discussions d’où doit émerger la volonté générale dans le sens du bien commun.
Or, ce type de parti s’accommode mal du vedettariat et de l’obsession médiatique du héros. Ce type de parti, le plus intéressant je le rappelle, n’est pas sous la coupe de ses porte-parole. Ses porte-parole sont justement des exécutants, et les discussions qui consistent à ramener un parti à ses figures publiques les plus connues ne s’y appliquent guère.
Un vrai parti démocratique, qu’il soit municipal, provincial ou fédéral, est quelque chose de nécessaire.
Les aspirants au pouvoir qui nient son importance ou son utilité ne sont justement qu’à la recherche du pouvoir.
***parti en vacances***
Je prends le parti des vacances pour quelques semaines. Vous avez congé de billet jusque vers la fin juillet.