Par un étonnant concours de circonstance, l’économiste et universitaire François Morin s’est trouvé engagé en 1981 au cabinet de Jean Le Garrec, Secrétaire d’État auprès du premier ministre, chargé de l’extension du secteur public , c’est-à-dire des nationalisations, dont celle des banques. S’appuyant sur ses archives personnelles et ses souvenirs, François Morin raconte depuis l’intérieur cet épisode intense et unique dans l’histoire récente de la France. Il s’interroge sur les raisons de l’échec de cette ambitieuse politique de socialisation du capital, réfléchit à sa portée et sa signification et, surtout, rappelle l’actualité pour la gauche d’un programme de démocratisation de l’économie.
AUTEUR | Professeur émérite de sciences économiques à l’Université de Toulouse, François Morin a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique. Il a notamment publié Un monde sans Wall Street (Seuil), La grande saignée, L’hydre mondiale et L’économie politique du XXIe siècle (Lux Éditeur).
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