Pour la CSQ, c’est essentiellement une façon d’asphyxier le diplôme d’études professionnelles (DEP) de préposé aux bénéficiaires au profit d’une formation courte. « À quoi servira-t-il d’obtenir un DEP si une formation réduite suffit ? Globalement, on finance à travers le Québec une formation insuffisante qui hypothèque la qualité des soins offerts à nos aînés. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et pour répondre aux besoins du marché du travail, le gouvernement compromet la sécurité et la qualité des soins aux aînés. C’est inacceptable ! Pourquoi, plutôt, ne pas miser sur de meilleures conditions de travail qui permettent d’attirer les travailleuses et travailleurs qualifiés dans le milieu de la santé ? », a déclaré Louise Chabot, présidente de la CSQ.
« Au lieu de créer des formations courtes, pourquoi ne pas avoir encouragé la formation professionnelle en permettant, par exemple, la formation à temps partiel, de l’alternance travail-études ou des stages rémunérés ? Les formations courtes sont-elles la nouvelle recette miracle pour répondre aux pénuries au détriment de la qualité des soins ? On n’accepterait pas de formation réduite pour les infirmières et médecins... Quel message dévalorisant pour la formation professionnelle et pour ceux qui y travaillent ! », a conclu Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ.
Il est clair pour les deux organisations que le nouveau DEP pour les préposés aux bénéficiaires, qui a pourtant été approuvé en 2017, devrait être la norme dans l’ensemble du réseau de la santé.
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