Ces sommes permettraient d’apporter une bonification significative à l’aide financière aux études (AFÉ). L’ASSÉ craint qu’à défaut d’une entente rapide entre Québec et Ottawa, l’endettement étudiant augmente substantiellement alors que se terminera le 5 janvier prochain le mandat de la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire (FCBÉM). Actuellement, les différents partis politiques québécois tardent à s’entendre sur une motion unanime pour négocier avec le gouvernement fédéral le droit de retrait des sommes dues au Québec dans le cadre du PCBÉ.
Rappelons que la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire (FCBEM) a rendu possible la diminution de 25 % de l’endettement des étudiants et étudiantes. Le taux d’endettement actuel demeure un fardeau pour plusieurs étudiants et étudiantes et cela pourrait s’aggraver si le gouvernement du Québec n’arrive pas rapidement à une entente avec le gouvernement fédéral.
Actuellement, le gouvernement fédéral traite la demande de droit de retrait du Québec en évaluant si les impacts du programme québécois d’AFÉ sont équivalents au nouveau programme canadien. Pendant que cela pourrait s’avérer très long et durer de nombreux mois, l’argent manque dans les coffres de l’AFÉ.
En dernière instance, l’ASSÉ souhaite rappeler au gouvernement québécois qu’au-delà des sommes disponibles au sein du PCBÉ, que celui-ci doit redistribuer adéquatement la richesse par le biais d’une refonte de la fiscalité, condition nécessaire pour une réforme en profondeur de l’AFÉ. L’ASSÉ souhaite rappeler qu’une réforme de l’AFÉ ne représente pas une compensation aux hausses de tarifs que le gouvernement menace d’imposer, hausses que dénoncent vigoureusement l’organisation.
Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement plus de 40 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.