Parmi les faits saillants de cette entente, notons des gains réalisés par la FSSS-CSN au cours des dernières semaines qui permettront de :
– Contrer la privatisation sous diverses formes, notamment la sous-traitance, les contrats à forfait et les partenariats public-privé (PPP) ;
– mieux défendre la sécurité d’emploi des travailleuses et des travailleurs ;
– augmenter concrètement le nombre de postes à temps complet, et ce, pour toutes les catégories professionnelles, avec pour cible minimum une proportion de 60 % ;
– reconnaître le rôle fondamental des travailleuses et des travailleurs dans les projets de réorganisation du travail ;
– faire davantage de prévention en santé et sécurité au travail.
De plus, les échanges plus intensifs menés au cours des dernières heures, dans la foulée de la journée nationale de grève en Front commun du 9 décembre, ont permis à la FSSS-CSN d’obtenir, entre autres :
– L’inclusion à la convention collective de la prime de rétention des psychologues, assurant que le gouvernement ne pourra plus y mettre mis fin unilatéralement comme il l’a fait le 30 mars dernier ;
– des dispositions qui assureront un meilleur accès aux postes pour les salarié-es et une uniformité des exigences dans tout le réseau public de santé et de services sociaux ;
des moyens accrus de lutter contre les surcharges de travail.
Ces avancées bénéficieront à toutes les travailleuses et tous les travailleurs du réseau. Rappelons que grâce à la mobilisation extraordinaire, le comité de négociation de la FSSS-CSN a pu amener la partie patronale à retirer toutes ses demandes de reculs aux conditions de travail, ce qui a permis une accélération des travaux à toutes les tables de négociation de la santé et des services sociaux.
« Le gouvernement a abordé cette négociation avec des objectifs qui portaient atteinte à nos conditions de travail, mais aussi à la qualité et à l’accessibilité des services à la population. Il voulait pouvoir utiliser le personnel à sa guise sans autres égards, déplacer les travailleuses et les travailleurs d’un établissement à l’autre, d’un service à l’autre, comme des pions. Nous sommes fiers d’avoir su, grâce à notre mobilisation, stopper complètement cette offensive, à tout le moins en ce qui a trait à notre convention collective, se réjouit le président de la FSSS-CSN, Jeff Begley. Toutefois, l’enjeu des salaires, prioritaire pour nous, n’est toujours pas réglé et nous continuons la mobilisation pour contrer l’introduction de reculs au régime de retraite. De plus, il ne faut pas croire qu’avec la conclusion d’une entente, nous baisserons les bras dans la lutte contre l’austérité. Au contraire, nous faisons la preuve que la mobilisation, ça fonctionne. Il ne faut rien lâcher » !