« Au moment où on se parle, l’offre du gouvernement continue de faire en sorte que plusieurs travailleuses et travailleurs vont s’appauvrir. Ça ne passe tout simplement pas », ont dénoncé les représentants du Front commun à la Cité-de-la-Santé, Nathalie Bourque, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CISSS de Laval (STTCSSSL-CSN), Déreck Cyr, président du Syndicat des infirmières, inhalothérapeutes et infirmières auxiliaires de Laval (SIIIAL-CSQ) et Pierre-Luc Carrier, président de l’APTS au CISSS de Laval.
De plus, le gouvernement souhaite s’attaquer à la retraite et mettre en place des mesures de détention pour forcer les travailleuses et les travailleurs à rester au travail plus longtemps.
« Ça prend beaucoup plus qu’une « réorganisation du travail » et de la « flexibilité » pour pallier les effets dévastateurs des années de sous-investissements dans le réseau de la santé. Le gouvernement doit améliorer substantiellement nos conditions de travail et de pratique. On assiste à un exode important des travailleuses et des travailleurs à cause des mauvaises conditions. Jumelé à une pénurie de main-d’œuvre majeure, c’est l’accessibilité et la qualité des services à la population qui sont réduites », ont expliqué les porte-paroles.
Revendication salariale
Afin de permettre aux travailleuses et aux travailleurs de protéger leur pouvoir d’achat, le Front commun revendique un mécanisme permanent d’indexation basé sur l’Indice des prix à la consommation (IPC), ce qui garantira l’ajustement des salaires de chaque année en fonction du coût de la vie. Pour revaloriser les emplois du secteur public, le Front commun réclame, en plus du mécanisme permanent de protection contre l’inflation, un enrichissement visant un rattrapage salarial général. Ainsi, il revendique 100 $ par semaine pour l’année 2023 ou l’IPC + 2 % (selon la formule la plus avantageuse), l’IPC + 3 % pour 2024 et, finalement, l’IPC + 4 % pour 2025.
« Le printemps se réchauffe et le Front commun amorce une phase d’intensification de la mobilisation dans les milieux de travail et dans l’espace public, à Laval comme ailleurs au Québec. Ce n’est qu’un début. Les actions comme celle-ci se multiplieront », ont expliqué les porte-paroles du Front commun.
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