« Cette entente permettra d’entamer le rattrapage salarial qui était attendu depuis longtemps par nos membres ouvriers. Nous avons enfin obtenu du gouvernement Legault qu’il reconnaisse mieux l’expertise et la contribution du personnel ouvrier de la fonction publique. Cette négociation nous aura permis de trouver des solutions concrètes aux problématiques d’attraction et de rétention soulevées par nos membres, et ce, sans encaisser de recul », souligne le président général du SFPQ, Christian Daigle.
Rappelons que l’entente de trois ans octroie aux ouvriers de la fonction publique une augmentation de salaire variant entre 6,3 % et 10 %, en fonction de leur catégorie d’emploi. À cette augmentation s’ajoute aussi l’élargissement du personnel ouvrier admissible à une prime substantielle.
« C’est grâce au rapport de force mis de l’avant par les ouvriers du SFPQ ainsi qu’au travail acharné de l’équipe de négociation, qu’il a été possible de faire comprendre au gouvernement qu’il devait bonifier son offre de départ s’il voulait obtenir un règlement. La lutte n’est pas pour autant terminée. Nous devrons continuer de nous assurer que les conditions de travail du personnel œuvrant dans les services publics demeurent concurrentielles avec le marché du travail pour préserver l’expertise et aussi mettre un frein à la sous-traitance des emplois », affirme la première vice-présidente du SFPQ et responsable politique de la négociation, Maryse Rousseau.
Les deux autres accréditations principales du SFPQ poursuivent leur négociation. Il s’agit des accréditations Fonctionnaires et de l’Agence du revenu du Québec (ARQ).
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