Nous voulons négocier !
« Après plus de 8 mois de discussions, il est plus que temps de négocier sur notre terrain et de traiter nos demandes syndicales. Nous avons nos mandats et souhaitons maintenant des réponses à nos demandes », déclare Yves Brouillette, président du Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire (SLESS-CSQ).
Cette première journée de grève sert, entre autres, à dénoncer la lenteur des négociations. Les membres du personnel de soutien scolaire veulent ainsi faire comprendre au gouvernement qu’il est maintenant temps de les considérer comme un rouage important du système d’éducation au Québec en donnant des mandats clairs à ses négociateurs.
« Depuis trop longtemps, le personnel de soutien scolaire fait les frais des coupes dans le réseau scolaire. Le personnel de soutien scolaire ne peut plus faire plus avec moins sans mettre en péril la qualité des services offerts au quotidien », dénonce Yves Brouillette, président du SLESS-CSQ.
Le personnel de soutien scolaire ne négocie pas que leurs conditions de travail.
« Chaque élève rencontre de 20 à 25 fois par jour un membre du personnel de soutien scolaire. Il est donc impératif de tenir compte de ces gens qui offrent des services. Rappelons-nous qu’à la CSDL, plus de 2500 heures par semaine ont été coupées, pour l’année scolaire 2015-2016, au personnel de soutien scolaire œuvrant directement auprès des élèves handicapés ou en difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA), ce qui affecte l’ensemble des élèves. Sur ce, le personnel de soutien scolaire réclame de renforcer le principe des postes ayant un plus grand nombre d’heures de travail afin d’assurer l’augmentation de leur présence en classe et ainsi offrir un meilleur service auprès des élèves les plus vulnérables. De plus, le personnel de soutien scolaire réclame de prévoir le suivi d’accompagnement de ces mêmes élèves au service de garde ainsi qu’à l’heure du diner. Finalement, afin de garantir la qualité des services et que ceux-ci répondent aux besoins, le personnel de soutien scolaire réclame également l’amélioration de l’organisation du travail. », conclut Yves Brouillette, président du SLESS-CSQ.