« C’est toujours la même chose qui achoppe, explique Gleason Frenette, président du syndicat. La STM maintient des demandes pour la privatisation de certains services et des demandes de modifications des horaires qui n’ont aucun sens. Nous, on demande simplement de ne pas détruire nos conditions de travail durement acquises. Il faut aussi que l’employeur comprenne qu’on est en 2018 et que les femmes et les hommes qui travaillent à la STM veulent pouvoir passer du temps de qualité avec leur famille et prévoir leur horaire pour réussir à concilier famille et travail. On n’aime pas ça faire la grève, mais la STM ne nous laisse pas le choix. »
« Concernant les questions juridiques entourant les délais de négociation, la médiation et la loi 24, la STM avance plusieurs choses sur lesquelles le syndicat est en désaccord, poursuit Gleason Frenette. C’est vrai, nous ne nous entendons pas, mais ce n’est pas parce que nous ne voulons pas respecter la loi, c’est plutôt parce que nous ne sommes pas d’accord sur la façon de l’interpréter. Alors s’il y a un débat juridique à faire, ça sera à un arbitre ou à un juge de trancher. »
Les négociations se poursuivent, et une journée de conciliation ainsi qu’une rencontre afin d’établir les services essentiels seront tenues au courant de la semaine prochaine, avant que la grève ne soit applicable à compter du 9 juin.
Un message, un commentaire ?