« Après un hiver de débats entre souverainistes, il est temps de porter nos efforts vers les gens et discuter, convaincre, mobiliser, partout à travers le Québec. Nous posons une question bien simple aux Québécoises et aux Québécois : quel pays voulez-vous ? Le peuple a de moins en moins d’emprise sur les décisions de Québec et d’Ottawa. Faire l’indépendance, c’est d’abord revendiquer notre pleine souveraineté politique, économique et culturelle. C’est pouvoir dire non à l’économie pétrolière et oui à la prospérité partagée. Comme 40% des gens, nous avons choisi cette voie.
Cette fin de semaine, nous allons parler avec le 60% restant », a déclaré Françoise David, députée de Gouin et co-porte-parole de Québec solidaire.
Plus que jamais, Québec solidaire est un acteur incontournable du mouvement indépendantiste québécois. Le travail de terrain de cette fin de semaine permettra à la formation politique de faire connaître sa démarche d’accession à l’indépendance, rassembleuse et inclusive.
Le co-porte-parole de Québec solidaire, Andrés Fontecilla, veut faire éclater les vieilles certitudes du mouvement souverainiste. « L’indépendance du Québec se fera pour et par tout le monde. Au lieu de rester entre convaincu.e.s, nous allons rejoindre celles et ceux qui restent à convaincre. Les communautés issues de l’immigration sont rarement sollicitées par les souverainistes. C’est pour ça qu’il faut sortir de notre zone de confort et aller sur la ligne bleue du métro de Montréal, par exemple. L’expérience écossaise l’a démontré : oui, il est possible de rassembler les Québécoises et les Québécois de toutes les origines au sein d’un projet de pays qui leur donne une place ! ».