Édition du 17 décembre 2024

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Syndicalisme

Manifestations simultanées dans quatre établissements du CSSS Vaudreuil-Soulanges - Les travailleuses et les travailleurs n'en peuvent plus !

VAUDREUIL-DORION, QC, le 16 oct. 2013 - Les travailleuses et les travailleurs des quatre centres d’hébergement du CSSS Vaudreuil-Soulanges, soit Coteau-du-Lac, Laurent-Bergevin (L’Île-Perrot), Vaudreuil et Rigaud, ont manifesté leur mécontentement face à la détérioration des conditions de travail imposées par l’employeur.

« Le personnel est à bout de souffle. Depuis des mois, il n’est pas rare qu’il y ait une ou deux personnes de moins que la norme dans les départements. On nous dit que la liste de rappel ne suffit pas aux manques d’employés malgré la mise en place, de concert avec les personnes employées, d’une équipe volante. Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui en subissent la pression. Même un arbitrage de grief de cette année souligne que « l’employeur se dédouane un peu trop facilement des conséquences du manque de personnel, comme si cela ne pouvait pas affecter la qualité des soins que les préposées sont en mesure de donner ». Il s’en suit une série de déceptions qui affectent le moral des troupes », note Lucie Thériault, conseillère du Syndicat québécois des employées et employés de service (FTQ).

En effet, l’employeur refuse catégoriquement la prise d’un jour de congé férié la fin de semaine, ou encore il réduit la possibilité de choisir les dates de vacances puisqu’un maximum de cinq employés peuvent prendre leurs vacances en même temps, dans le cas de Vaudreuil, alors que c’était huit employés auparavant. Cette réalité est présente à la grandeur des établissements du CSSS.
« Nos demandes sont simples et réalistes. On demande de la souplesse dans l’application de la convention collective, comme l’employeur le faisait jusqu’à tout récemment. Pourtant, c’est la même convention depuis 2008, mais rien n’y fait. Depuis peu, c’est à la lettre que l’employeur interprète la convention. Ça vient pourrir les relations de travail. On demande une gestion des ressources humaines qui doit bien porter son nom : humaine ! », poursuit Mme Thériault.

« Des conditions de travail saines, le respect des travailleuses et des travailleurs, et une écoute de leurs demandes sont des premiers pas pour le bonheur de tous : le personnel, l’administration, mais surtout les personnes résidentes. Quand le travail se fait dans de bonnes conditions, les bénéficiaires le ressentent. Quand les travailleuses et les travailleurs, qui se dévouent jour après jour, ne se sentent plus respectés, ni reconnus, la tâche devient plus ardue au péril des services si cela continuait ainsi », conclut Jean-Pierre Ouellet, président du SQEES-FTQ.

Le SQEES-FTQ représente 25 000 membres partout au Québec, majoritairement dans le secteur de la santé et des services sociaux. Il est affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec plus de 600 000 membres.

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