« Nous sommes ici pour souligner l’importance de bons emplois à Thunder Bay », a déclaré le président national d’Unifor, Jerry Dias, devant une foule rassemblée à l’extérieur de l’hôtel de ville de Thunder Bay.
« Des emplois bien rémunérés soutiennent les familles et les collectivités, et permettent de verser de bons impôts aux gouvernements fédéral et provinciaux afin d’appuyer les programmes sociaux. »
La manifestation s’est déroulée la veille du « vote portant sur la dernière offre » exigée par le ministère du Travail après une demande de Bombardier. La société a le droit de faire une seule demande comme celle-ci pendant chaque ronde de négociation, ce qui force les travailleurs à voter sur l’offre de la société.
Les membres de la section locale 1075 d’Unifor travaillant à Bombardier sont en grève depuis le 14 juillet en réaction aux demandes de la société portant sur d’importantes concessions. Le président de la section locale 1075 d’Unifor, Dominic Pasqualino, a affirmé qu’il existait de meilleures façons pour la société d’économiser de l’argent, si cela était nécessaire.
« En collaborant avec le syndicat, la société peut éliminer tant de nombreuses pratiques inutiles qu’elle pourrait ainsi engendrer suffisamment d’économies pour lui permettre d’accroître sa rentabilité et de continuer à financer nos modestes retraites », a-t-il ajouté.
L’offre sur laquelle portera le vote de mardi comprend des mesures de réduction des avantages sociaux pour les travailleurs actuels et les retraités, une augmentation de salaire de moins d’un pour cent sur trois ans et la suppression du régime de retraite à prestations déterminées actuel pour les travailleurs embauchés après le 31 mai 2014.
De même, les personnes embauchées après le 31 décembre 2010 ne recevraient aucune prestation de retraite et recevraient un versement unique de 350 $. Cette concession toucherait près de 500 travailleurs sur les 900 que compte l’usine.
« Nous nous battons pour l’avenir de Thunder Bay, et nos représentants politiques locaux et provinciaux devraient se battre à nos côtés », a clamé M. Dias.
« Le syndicat a amené ces emplois à Thunder Bay. Il faut que les politiciens locaux et provinciaux s’engagent non seulement à se conformer aux politiques "Achetez ontarien", mais à les étendre. »