« Nous n’avons pas le choix d’intensifier les moyens de pression suite aux négociations qui avancent à pas de tortue. Pourtant, nous n’exagérons en rien. Nous désirons simplement que les travailleuses et les travailleurs du Domaine Cascade aient un traitement digne. Les offres de l’employeur sont tellement ridicules que les membres les ont rejetées par une majorité claire. La volonté des travailleuses et des travailleurs est nette : ils veulent améliorer leurs conditions de travail de façon notable. Avec 90 % de taux d’occupation, nous croyons que l’employeur a les moyens de le faire », a constaté Lynda Michaud, conseillère au SQEES-FTQ.
« Chartwell est l’un des plus importants exploitants canadiens de résidences pour personnes âgées. Pourtant, ses employés font face à un alourdissement de leurs tâches, mais l’employeur refuse d’augmenter les heures travaillées ou de procéder à de nouvelles embauches. Autrement dit, on leur en demande toujours plus, mais l’employeur ne donne pas plus de reconnaissance, notamment financière, aux travailleuses et aux travailleurs », a continué Mme Michaud.
« Ce que nous demandons pour les travailleuses et les travailleurs, ce n’est que le respect pour leur travail. Par ailleurs, le Groupe Chartwell est fier, dans une lettre de son président sur le site web du groupe, de faire du respect la base de ses relations avec ses partenaires. Il a ici l’occasion de prêcher par l’exemple et de faire de celles et ceux qui travaillent au Domaine Cascade des partenaires de premier plan », a conclu Jean-Pierre Ouellet, président du SQEES-FTQ.
