Cette section locale des Métallos regroupe à la fois les travailleurs brevetés (officiers mécaniciens et de navigation) et non brevetés de la Traverse. Les principaux éléments en litige sont les salaires et les horaires de travail. « L’employeur ne prend visiblement pas la mesure de l’évolution du coût de la vie. Les offres sur la table condamnent nos membres à l’appauvrissement. Il doit revoir en profondeur les mandats de ses négociateurs pour mieux refléter l’évolution du marché du travail », fait valoir le représentant syndical des Métallos, Luc Laberge.
Le Tribunal administratif du travail a déterminé récemment qu’il n’était pas obligatoire de maintenir des services essentiels en cas de grève. C’est donc dire que si une grève était déclenchée, les activités de la Traverse seraient interrompues.
« Si ça peut rassurer les citoyens et les vacanciers, un préavis de 7 jours doit être donné avant le déclenchement d’une grève. Il n’y aura pas de surprise pour les usagers. Souhaitons que l’employeur saisisse l’occasion, au cours des prochaines rencontres de négociation, de donner un coup de barre dans les conditions de travail », ajoute Luc Laberge.
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