« Le résultat est sans ambiguïté. Les négociations s’éternisent dans ce dossier et nos membres sont excédés de la lenteur et tout autant déterminés à obtenir des gains substantiels au niveau monétaire. C’est exactement ce qui bloque actuellement alors que l’ensemble des clauses salariales sont à régler », a expliqué Marcel Rondeau, représentant national responsable du dossier.
De nombreux points sont au cœur du litige dont :
– La durée de la convention collective alors que l’employeur en exige une de cinq ans et que le syndicat en veut une de trois ans, ce qui reflète la pratique passée ;
– La progression dans l’échelle salariale ;
– Les primes de soir et nuit ;
– La reconnaissance des compétences et de la formation ;
– Le temps supplémentaire ;
– Certains congés : féries, deuil, etc. ;
– Les vacances ;
– Les assurances et avantages sociaux ;
– Des ajustements de salaires et les augmentations salariales ;
– Rétroactivité des salaires.
« Il faut souligner que le comité syndical de négociation dont son président Bernard August a fait un travail incroyable de mobilisation. Tout comme la section locale 698 et son président François Arseneault qui n’ont ménagé aucun effort pour assurer la mobilisation de nos membres », a indiqué M. Rondeau.
En négociation depuis 2018, incluant six rencontres dont trois en conciliation, le syndicat espère que le dossier puisse débloquer. Des rencontres sont prévues demain ainsi que les 17 et 18 juillet prochain. « Nous espérons que ce résultat puisse réellement permettre une avancée dans la négociation, et ce, dès demain », a conclu M. Rondeau.
Praxair emploie près de 60 membres du syndicat Unifor qui fabriquent des composantes dans le secteur de l’aérospatiale pour des clients comme Bell Helicopter, Bombardier, Pratt et Whitney, Héroux Devtek, Mécaer, PCC Aerostructure, Safran, etc.
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