« Voilà deux gestes antidémocratiques inutiles qui continuent à déprimer ceux et celles qui rêvent que la politique se pratique autrement ! » lance Françoise David, députée de Gouin et porte-parole de Québec solidaire.
« Convoquer l’Assemblée le jour d’une élection partielle est un geste déplorable posé par aveuglement partisan par le gouvernement. Il s’agit d’une intrusion avec de gros sabots dans un moment de la vie démocratique. Tout ça après avoir clamé que le chef libéral devait se faire élire. J’estime que c’est aussi manquer de respect envers les centaines de bénévoles qui se dévouent dans ces élections, dont ceux de Québec solidaire qui travaillent d’arrache-pied », poursuit-elle.
Madame David dénonce également vertement le choix du gouvernement d’utiliser la procédure d’exception, dite du bâillon, pour faire adopter son projet de loi à toute vitesse en coupant court aux débats.
« Le recours au bâillon est une pratique détestable et antidémocratique que le Parti québécois à lui-même dénoncé à de nombreuses reprises quand il était dans l’opposition. Dans ce cas, il s’agit d’une procédure inutile considérant l’ouverture à collaborer de tous les partis et l’absence d’une véritable urgence. Nous ne sommes pas à quelques jours près dans ce dossier.