En effet, l’employeur a refusé catégoriquement le rattrapage salarial demandé qui se traduit par un manque à gagner important comparativement aux autres supermarchés de l’Estrie, comme ceux de Sherbrooke par exemple.
De plus, l’employeur a refusé de combler les postes à temps plein devenus vacants depuis plusieurs mois et d’abaisser l’échelle salariale pour atteindre le salaire maximum. « C’est totalement aberrant de constater qu’il faut attendre jusqu’à 10 ans pour une personne à temps partiel pour atteindre le plein salaire dans l’échelle salariale. De plus, c’est une perte de droits importants pour les salariés à temps partiel qui attendent un poste à temps plein depuis tout ce temps » a rapporté le conseiller syndical de la CSD Bernard Cournoyer.
Rappelons que la convention collective est échue depuis avril dernier et que les salarié-e-s avaient choisis de joindre les rangs de la CSD en quittant une autre organisation syndicale pour pouvoir faire respecter leurs droits et améliorer leurs conditions de travail.