« Après huit séances de négociations, il est clair que l’offre monétaire de l’employeur est tout simplement insuffisante. Les augmentations salariales proposées sont bien en dessous des attentes de nos membres. De plus, il n’y a pratiquement aucune amélioration concernant les congés ou les vacances. Nous avons déjà dû repousser de nombreuses demandes de l’employeur qui visaient à réduire nos acquis » dénonce Marc-André Paré, représentant national pour Unifor Québec.
« Nos membres ont perdu environ 5 % de leur pouvoir d’achat en raison de l’inflation pendant la durée de la dernière convention, et l’employeur refuse de le prendre en compte. Depuis le début de son acquisition de l’usine de Bécancour, l’employeur a montré un manque de respect constant envers ses employés. C’est pourquoi le comité exécutif a choisi le thème du respect dès le début des négociations. L’usine a connu de nombreuses difficultés depuis sa mise en service en 2010, et c’est grâce au travail acharné de nos membres, malgré les obstacles, que l’employeur est aujourd’hui rentable et se vante de records de production. Nous demandons notre juste part de ce succès » a déclaré M. Paré
Le président de la section locale 2022, Maxime Bornais, a exprimé son mécontentement face à la situation actuelle : « Bien que les négociations se soient déroulées dans un climat généralement positif, nous avons été surpris par la série de refus concernant les questions monétaires. L’offre salariale proposée par l’employeur est largement insuffisante au regard de l’augmentation du coût de la vie ces dernières années. L’employeur fait preuve d’un aveuglement volontaire en considérant ses offres comme compétitives alors que la filière batterie se développe à Bécancour. »
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