« Nous avions donné un ultimatum clair. À un moment donné, assez c’est assez. Il faut que l’employeur comprenne que nous sommes déterminés à obtenir des améliorations légitimes aux conditions de travail de nos membres. Dans les circonstances, nous n’avions d’autres choix que de déclencher le conflit, car l’employeur ne veut rien entendre », a commenté Yannick Désautels, président de l’unité.
Les parties en sont à 20 jours de négociations, dont 12 en conciliation. L’employeur demeure intransigeant sur des enjeux non monétaires comme le mouvement de main d’oeuvre, les horaires de travail, les pauses et les périodes de vacances. Ces questions sont pourtant des priorités pour les travailleurs. Il faut préciser que le milieu de travail où les membres d’Unifor oeuvrent est éprouvant alors qu’ils sont exposés à des chaleurs intenses pour pouvoir procéder à la transformation du verre en produit fini pour la fenestration.
Malgré plusieurs pistes de solution avancées par le syndicat, l’employeur a fait la sourde oreille en demeurant obsédé par une gestion de ses opérations sans égard aux besoins des travailleurs. À ces problèmes, il faut ajouter que les relations de travail ont été difficiles au cours de la durée de la dernière convention collective et qu’en plus, l’employeur demande des concessions monétaires qui n’ont pas été discutées jusqu’à maintenant.
« On veut passer un message clair à l’employeur. Ce contrat de travail ne pourra se renouveler qu’avec une négociation de bonne foi en respect de nos membres », a indiqué M. Désautels.
Un mandat de grève de 81 % a été donné par les membres au comité de négociation le 9 juin dernier alors que la convention collective est expirée depuis le 15 mars 2018. Oldcastle BE est située à Pointe-aux-Trembles et emploie environ 105 travailleurs syndiqués. L’usine fabrique du verre pour la construction immobilière.
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