Le président de la FIM-CSN, Louis Bégin, estime qu’« il s’agit d’une décision majeure qui vient confirmer et appuyer la position et les arguments que la fédération défend depuis le début du conflit. Ces droits compensatoires ne tenaient pas la route et ont fait des dommages importants. Les répercussions sur les travailleurs se font d’ailleurs lourdement sentir et les pertes d’emplois causées par les crises successives que nous traversons depuis plusieurs années sont catastrophiques. »
Un réinvestissement souhaité
« La décision rendue par l’OMC accorde un répit inespéré à Produits forestiers Résolu (PFR). Rappelons-nous que l’employeur avait affirmé avoir réservé d’importantes sommes pour préparer sa défense et livrer la bataille, qui s’annonçait interminable. À partir de maintenant, PFR pourra récupérer les taxes payées sur les exportations américaines et utiliser les liquidités générées pour réaliser les investissements que nous réclamons », affirme Louis Bégin.
Rappelons que les États-Unis ont imposé ces droits en 2015, qui comprenaient entre autres un droit de 17,87 % imposé à PFR. Les Américains prétendaient alors que les producteurs canadiens recevaient des subventions injustes, notamment de l’électricité bon marché fournie par le gouvernement.
En 2014, on évaluait à 959 millions de dollars les exportations canadiennes de papier surcalandré vers les États-Unis.
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